La vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel, nous sommes tous amenés un jour à recevoir un message violent ou insultant, oralement ou à l'écrit.

C'est ce qu'il m'est arrivé il y a quelques mois, et la Communication non Violente que je pratique à  Bordeaux , m'a bien aidé.

Marshall Rosenberg qui a créé ce concept utilisait deux marionnettes en peluche, afin de mimer la communication  du coeur : la girafe;  et la communication " violente" : le chacal.

Nous avons tous grandi dans un monde "chacal", avec une communication "chacal" : le bien, le mal, les reproches, jugements et interprétations.

Le langage de la girafe suit une voie bien différente, visant à clarifier ce qu'il y a de vivant en nous.

• L'intention, qui motive mon expression.
• L'observation de la situation et non le jugement ou l'interprétation
• Le sentiment, l'émotion ou  la sensation physique en soi, suite à l'observation.
• Le besoin révélé par le sentiment.
• La demande à soi, pour satisfaire ce besoin
• La demande à l'autre, pour créer du lien et susciter la coopération.

La danse de la CNV est un outil que je pratique  tous les jours dans mon cabinet à Bordeaux.

La piste de danse est constituée de cartes qui contiennent les différentes étapes citées ci-dessus.

Ces cartes sont posées au sol, un peu comme une marelle, afin de se déplacer de l'intention vers la demande à l'autre, avec souvent des retours en arrière pour clarifier un sentiment, un besoin ou pour "laisser pisser son chacal" comme le disait si bien Marshall Rosenberg.

Pour plus d'informations c'est sur le site du NVCdanscefloor.

Et l'épisode #40 Danse de la CNV et auto-empathie de mon podcast Inconsciente !

L'intention correspond au pourquoi je décide de m'exprimer.

Est-ce pour faire du lien avec l'autre? Ou pour lui montrer qu'il a tord et que j'ai raison?

Se poser régulièrement cette question, permet parfois de se taire .

Dans d'autres cas, la réponse permet de s'offrir de l'empathie et de la proposer à l'autre en suivant, pour trouver un espace en commun.

Quand le message est trop violent, l'intention peut être simplement d'être en sécurité, en paix. Elle déclenche donc, uniquement de l'auto-empathie : comment je me sens en lisant ça? de quoi ai-je besoin tout de suite? Comment faire pour nourrir moi-même mon besoin?

L'auto-empathie, c'est prendre un temps pour soi.

Et s'accueillir comme un ami le ferait pour vous.

Prendre un temps, permet de ne pas s'engager dans l'escalade des émotions et des ressentiments.

Concrètement, ce temps nous évite de tomber dans le piège des reproches, des jugements et des interprétations envers l'autre.

Un processus que nous connaissons très bien, pour y avoir baigné toute notre enfance, et même actuellement en tant qu'adulte.

L'auto-empathie nous permet de nous relier à nous d'abord, et nous donne une chance  de nourrir nos besoins.

Par exemple : Je suis dans un concert, le son est fort (Observation), je me sens fatiguée (Sentiment), j'ai besoin de calme (Besoin)

Je décide de partir de cet endroit (Demande à soi)

Serais-tu d'accord que l'on se rejoigne plus tard, pour un moment au calme? ( Demande à l'autre)

• Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs - Marshall Rosenberg
• Dénouer  les conflits par la Communication non Violente - Marshall Rosenberg
• Quand la girafe danse avec le chacal - Serena Rust
• La Communication non Violente pour les Nuls - Al Weckert - Catherine Maillard
• Dites enfin ce que vous pensez vraiment - Oren Jay Sofer

En écoute sur le site Ausha et sur toutes les plateformes d'écoute de musique : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music...

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